Comment arriver à partager une passion avec les siens (sans « saouler » tout le monde) ?

Comment partager sa passion en famille même si elle n’intéresse que vous ?

Cet article participe à un événement inter-blogueurs ayant pour thème «mes passions». Plusieurs auteurs ont écrit sur ce sujet lancé par Myriam du blog Vibrer par l’art. Voici le lien vers son article de lancement : transmettre-notre-passion-a-nos-enfants.

Tout le monde souhaiterait partager avec ses proches l’une de ses passions.

Comme papa consultant, j’ai plus d’une dizaine de passions que je cultive et pratique au fur et à mesure de mes rencontres et découvertes. J’ai essayé de partager celles-ci avec mes proches avec plus ou moins de succès et voici la méthodologie utilisée et les résultats obtenus.

Prenons 5 passions au “hasard” :

Le Qi-gong (depuis 6 mois)

Enfant pratique Gi Gong

La parentalité positive (depuis 11 ans)

Photo famille dans un parc

Le Ju-Jitsu (depuis 13 ans)

Petit aikidoka qui cherche le conflit

Le développement personnel (depuis 28 ans)

Dalai Lama

Les voyages (depuis 32 ans)

Enfants positifs et policiers de New-York
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Pour ne pas “saouler” tout le monde avec mes passions lorsqu’il me prend l’envie d’en parler, j’utilise les méthodes AIDA et “What’s in it for me ?”.

Qu’est-ce que la méthode AIDA ?

Ce modèle très utilisé en marketing est basé sur les différentes étapes menant à la vente d’un produit ou à l’adhésion à quelque chose (processus, idée, changement…).

  1. on attire l’Attention
  2. on suscite de l’Intérêt
  3. On provoque le Désir
  4. Enfin on déclenche l’Action (= l’achat du produit)

Qu’est-ce que la méthode “What’s in it for me ?”

Cette méthode très utilisée dans la vente insiste sur le fait de ne pas tourner autour du pot et de présenter immédiatement les avantages qu’on peut retirer de l’utilisation d’un produit, d’un service ou d’une méthode.

Exemple d’une passion qui devient partagée

Par exemple, passionné de voyages, je voulais immigrer au Canada, suite à un voyage touristique effectué en 1997 dans ce pays que j’adore.

Pendant le processus de sélection d’un an débouchant sur le statut d’immigrant reçu et 6 mois avant d’émigrer là-bas, je souhaitais partager mon attrait pour ce pays avec mon amoureuse et la convaincre d’aller s’installer là-bas avec moi.

Autant vous dire qu’elle n’était pas à l’aise avec le fait de partir, au début (quitter son travail, ses collègues, sa famille, ses amis). J’ai dû insister énormément sur les bienfaits qu’elle retirerait du fait de découvrir une autre culture, de travailler d’une autre façon, de se faire d’autres amis… Finalement, elle a accepté de “partager ma passion pour ce pays” et est venue me rejoindre 6 mois après mon arrivée à Montréal (été 2001).

Parlez de la raison de sa passion et pas des détails

Si j’avais parlé avec mon amoureuse du million de détails à considérer pour immigrer au Canada (trouver un logement, un travail, ouvrir un compte en banque, s’enregistrer auprès des différentes administrations…) : elle aurait certainement reculée devant la tâche et ne serait jamais venue me rejoindre.

Je lui ai plutôt parlé des différentes raisons de s’installer là-bas qui étaient d’avoir une expérience internationale, de pratiquer l’anglais quotidiennement dans un milieu multiculturel

La passion de l’un devient la passion de l’autre

Depuis nous voyageons très régulièrement en famille et notre dernier voyage, l’été dernier, est un tour d’Amérique du nord (22 000 kms à travers les Etats-Unis et le Canada). Ma passion est devenue une passion commune dans notre famille.

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Freedom Tower à New York

D’ailleurs l’un des 3 défis que les Parents Positifs se sont fixés cette année est d’écrire une trentaine d’articles sur notre tour d’Amérique du nord (parfois mystique avec les découvertes du Grand Canyon, du parc de Zion, de la ville fantôme de Calico ou festif avec nos séjours à Las Vegas, LA, New York, Montréal ou encore Chicoutimi et Québec) abordant nos leçons, témoignages, lectures sur la parentalité moderne du 21ème siècle dont nous parlons dans notre article sur les 3 défis que nous nous sommes fixés.

Comment faire si sa passion n’est pas partagée par les siens ?

Ce n’est pas grave. 😉

Par exemple, j’ai essayé toute ma science pour partager ma passion en ce qui concerne la pratique du Ju-Jitsu mais personne parmi les miens n’a été intéressé.

Afin que cette passion ne dévore pas tout le temps passé ensemble, nous avons établi certaines règles.

Fixer les limites (de la pratique de cet art martial)

Une seule séance par semaine, proche du lieu de travail, en fin de journée. On oublie les compétitions le week-end qui nécessiteraient des déplacements et se feraient au détriment de la vie de famille.

Fixer un cadre

Lorsque je rentre de l’entrainement, les enfants ont mangé et sont sur le point d’aller se coucher. Je vais toujours leur faire une bise même s’ils dorment déjà.

Mettre en avant un aspect universel d’une passion particulière

Malgré tout, tous mes proches me rejoignent lorsqu’il s’agit de regarder une compétition de Ju-Jitsu/free-fight à la télévision (souvent spectaculaire), de faire un échauffement (avant d’aller skier par exemple) basé sur les techniques de ce sport ou encore de suivre un petit cours de self-défense improvisé dans le salon.

Essayez de privilégier une passion qui peut être partagée en famille

Aujourd’hui, en tant que parent, je préfère me focaliser sur les passions qui apportent quelque chose à la famille telles que la parentalité positive (raison d’être de ce blog), le développement personnel ou encore le voyage (notre prochaine destination estivale devrait être Saint Jacques de Compostelle en Espagne).

En conclusion, peu importe sa passion !

Si celle-ci est partagée : SUPER. Si ce n’est pas le cas, il y a certainement un moyen de se rejoindre sur un aspect universel de celle-ci.

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