Comment réussir son voyage à Rome en famille ?
La famiglia sulla piazza del popolo
Nous venons juste de rentrer d’une semaine géniale à Rome et voulions partager avec vous notre expérience. Depuis quelques années, nous avons pour objectif de faire voyager nos enfants le plus possible.
Comme dit l’adage : “les voyages forment la jeunesse”. Ceux qui sont habitués à voyager vous le diront : le voyage c’est l’école de la vie et on ne se lasse pas de découvrir l’autre et de se découvrir soi en même temps.
On peut ainsi comparer nos façons de vivre et adopter une autre façon de faire les choses à laquelle on n’aurait pas forcément pensé.
Le lit de l’une des chambres de l’appartement loué. Le bon goût à l’italienne.
On sort de la routine habituelle et on prend le temps de vivre différemment pendant quelques jours (ou plus).
Tout d’abord pourquoi nous aimons voyager ?
Nos motivations reflètent parfaitement les résultats de plusieurs études du Canadian Bureau for International Education, de la London Business School et de l’institut Bloomberg.
- 83% des couples interrogés pensent que leur relation est toujours romantique grâce aux voyages.
- 50% des personnes interrogées se sentent reconnectées avec leur famille après avoir voyagé.
- 75% des cadres estiment que les voyages préviennent le surmenage.
- Nous avons toujours beaucoup voyagé que ce soit dans le travail ou dans la sphère privée et voulons continuer à le faire.
Pourquoi l’Italie et pourquoi Rome ?
- L’Italie est la 3ème destination et Rome la 5ème ville la plus romantique dans le monde.
- Les Italiens adorent i bambini (les enfants) !
- On trouve le Vatican à Rome (avec la fameuse chapelle Sixtine) et de la beauté et des oeuvres d’art partout, oui partout, partout.
- On mange vraiment très bien pour des prix raisonnables.
Les bienfaits de parler une langue étrangère
Notre plus grand apprend l’anglais à l’école (il est en cm1). Grâce aux voyages et aux jeux : il connaît aussi maintenant quelques mots en espagnol, italien, russe et allemand.
Se débrouiller pour demander à quelqu’un de faire quelque chose dans une autre langue
De nombreuses études démontrent que la pratique d’une langue étrangère est bénéfique pour la santé, et surtout pour le cerveau. En effet, la pratique d’une ou plusieurs autres langues étrangères permettrait :
- Une meilleure flexibilité cognitive
- Un esprit plus vif en vieillissant
- Un regard différent sur les mots et sur leur construction
- De meilleures capacités analytiques à l’école
- D’avoir un cerveau plus prompt au changement
- De penser dans une autre langue et de voir les choses différemment pour prendre une meilleure décision
La famille devant l’une des nombreuses fontaines de la ville
Les bienfaits de se débrouiller pour se faire comprendre
On essaie de communiquer avec une langue que l’on ne maîtrise pas forcément et on arrive quand même à communiquer en faisant preuve d’imagination (en créant une sorte d’Esperanto fait d’anglais, d’italien et de français par exemple) et de conviction.
On demande aux chauffeurs de bus, aux taxis ou aux policiers son chemin alors qu’ils ne parlent qu’italien.
Nos enfants passent commande de leur menu tout seul au restaurant avec leurs quelques mots et sans l’aide de papa ou maman.
On redécouvre la vie de famille avec un côté plus aventureux. Chaque jour nous voulions voir quelque chose de nouveau que nous n’avions pas encore vu !
C’était la première fois que nous allions à Rome. Nous avons eu un temps superbe pendant tout notre séjour avec des pointes à 30°.
Sous le charme de la ville éternelle, nous avons alterné les visites sportives et les visites plus cool dans le centre-ville.
Il a été facile de faire le lien entre ce qu’étudient nos enfants à l’école (comme par hasard une des leçons d’histoire portait sur l’empire romain ) et les lieux visités, tous, chargés d’histoire.
Visites cool :
Le Vatican :
En face de la basilique Saint-Pierre et dans les musées du Vatican :
Dans les musées du Vatican en direction de la fameuse chapelle Sixtine (située à la fin de la visite) :
Selfie sur la place Saint Pierre et les enfants avec un garde suisse qui était très sympa :
Rome “cool”
La marche favorise la production d’ocytocine (l’hormone du bien-être et de l’amour) et diminue le stress.
Nous avons fait environ 10 kilomètres à pied le premier jour pour avoir un aperçu de Rome et faire le plein de l’hormone de l’amour et du bien-être.
Les jours suivants, nous avons privilégié les transports publics.
Le forum romain :
Le site du temple de Vesta et la dégustation d’une glace à côté du cirque Maxime :
Le monument de Victor Emmanuel II et la magnifique fontaine de Trevi :
La Basilique Sainte Marie-Majeure et le Colisée vu de l’extérieur :
Le Colisée de l’intérieur (on y organisait même des joutes nautiques) :
L’un des nombreux arcs de triomphe de Rome et la place du peuple :
Le Panthéon et le pont (le plus beau de Rome) qui mène au château Saint-Ange :
Place Navone pendant le marathon international du 10 avril et une église aux 124 marches :
Rome moins “cool”
La visite des catacombes : ça se mérite ! Nous avons été mal aiguillés pour l’arrêt de bus et avons dû faire une partie du trajet à pied sur la plus vieille route de Rome : la voie appienne. Nous avons ainsi parcouru plusieurs kilomètres avant de tomber sur les catacombes de San Callisto (composées de 20 kilomètres de galeries dans le sol).
Comme les Chrétiens ne brûlaient pas les corps (la résurrection de la chair suppose de garder son corps et donc de ne pas le brûler) : ceux-ci devaient être enterrés à l’extérieur de la ville.
Nous avons tous récité, les guides comme les touristes, un Ave Maria avant de commencer la visite des catacombes.
Nous avons beaucoup appris pendant cette visite en réalisant combien les premiers Chrétiens avaient été persécutés jusqu’à la conversion de l’empereur romain Constantin au Christianisme (IVème siècle après JC).
La voie appienne (route la plus ancienne de Rome) et la maison près des catacombes de San Callisto :
A côté et dans les catacombes de San Callisto :
Jouer, jouer, jouer et apprécier la vie
Jouer au Uno, bien manger et s’amuser en parallèle de la découverte de la ville éternelle.
Continuer à renforcer les liens et la solidarité dans notre famille
Un soir, nous voulions absolument aller dans un bon restaurant du centre-ville. Tout allait bien sauf que notre p’tit loup s’est mis à vomir en sortant du bus. Après l’avoir réconforté pendant une bonne demi-heure, il a voulu rentrer à la maison.
Adieu le bon restaurant pour le plus grand (et pour nous)… mais nous avons finalement pris des super pizzas à emporter et tout s’est bien passé.
Notre plus grand a eu ainsi une belle occasion de mettre en pratique la solidarité avec son frère et de pouvoir gérer sa frustration par rapport au restaurant.
En conclusion, Rome est vraiment une destination idéale pour la famille : romantique, chargée d’histoire et où l’on peut expérimenter la dolce vita.
Et vous, qu’avez-vous apprécié à Rome, en famille ou en couple ?